LES CITATIONS
« Un chien a un seul but dans la vie : Accorder son cœur » (J.R. ACKERLEY)
« Un tout petit chien peut combler un vide immense » (LISA ROCHAMBEAU-LAPIERRE)
« Un chien croit que vous êtes celui que vous pensez être » (JANE SWAN)
« Un chien peut vous parler de plusieurs choses … en silence » (PAM BROWN)
« Voici l’amour ! Déguisé en boule de poils » (PIERRE GRANIER)
« Un ami chien ne se préoccupe pas de qui tu es, gros ou vieux ou pas très stable sur tes jambes. Tant que tu l’aimes » (CHARLOTTE GARNIER)
« Avec ses grands yeux doux, gentille et calme, elle est patiente et aimante. Exactement ce dont tout humain stressé a besoin » (HELEN EXLEY)
LES PETITES HISTOIRES
Unis pour l’éternité
Sur l’Ile de Chypre, on enterre un homme. Avant de refermer sa tombe, la dépouille de son petit chat est déposée délicatement à ses côtés. Nous sommes en 7000 avant J.-C., au Néolithique ! Lors de fouilles, des archéologues ont découvert cette sépulture ou l’homme et son compagnon sont unis pour l’éternité.
Une autre tombe, datant d’il y a cinq mille ans, mise à jour il y a quelques années à Pise, nous avait apporté l’émouvante image d’un homme et de son chien, leurs squelettes gisant intacts, l’un à côté de l’autre.
Ces histoires prouvent que depuis les temps les plus reculés nos destins et ceux de nos animaux de compagnie sont intimement liés.
Nos ancêtres honoraient leurs animaux au point de leur rendre le même hommage funéraire qu’aux hommes.
Un animal sur ordonnance
Le journal américain « Américain Journal of Cardiology » affirme que parmi les personnes victimes d’une crise cardiaque, celles qui vivent entourées d’animaux risquent six fois moins de mourir au cours de l’année suivant leur attaque, que celles qui n’en n’ont pas.
David Servan-Schreiber, psychiatre et chercheur en neurobiologie, parle dans son livre « Guérir » des solutions à toutes les agressions psychologiques qui nous touchent dans la vie quotidienne. Il souligne l’importance d’une présence animale à nos côtés.
On s’est aperçu également que certains chiens pouvaient sentir arriver une crise d’épilepsie ou d’hypoglycémie chez leur maître. Il faut dire que les personnes qui souffrent d’hypoglycémie émettent lors de leurs crises des molécules dans leur transpiration, des phéromones différentes de celles qui sont présentes pendant les efforts ou un grand stress. Une des explications est celle des phéromones. Nos animaux ont un don, grâce à leur fleur, ils sentent arriver les crises.
Mais …à vrai dire, ils nous observent tellement …constamment, ils ressentent nos humeurs, nos tristesses, nos angoisses, nos joies. Ce n’est donc pas étonnant qu’ils puissent ressentir nos changements psychologiques dont nous n’apercevons pas nous-mêmes.
Les animaux nous aident à vivre. Ils permettent de satisfaire au besoin de se soucier de quelqu’un, et éviter un sentiment d’égarement et de solitude, ils peuvent être souvent un grand soutien pour les personnes âgées.
Mais ils ont aussi importants pour nos enfants. Selon une enquête anglo-saxonne, les enfants qui vivent avec un chien, un chat, un hamster, un lapin, même un poisson rouge , seraient intellectuellement plus stimulés, auraient une santé plus solide et une vie plus épanouie.
Nos amis animaux pourraient contribuer à faire diminuer les « tonnes » d’antidépresseurs et d’autres médicaments ingurgités par nos concitoyens chaque année.
L’histoire d’April Moon et son chien-guide aveugle
Pendant soixante-quinze minutes, ce chien-guide s’est frayé un chemin à travers le chaos pour lui et sons maître aveugle, n’atteignant la sortie que quelques secondes avant que tout l’édifice ne s’écroule.
C’est aussi l’histoire d’April Moon. Ce golden retriever de deux ans avait rendez-vous avec sa nouvelle maîtresse
le 11 septembre, à 8 heures, au 47ème étage de la tour Sud. Mary, vingt-six ans, avait perdu la vue dans un accident il y a deux ans, et cela faisait dix mois qu’elle attendait cet instant où on allait lui enfin remettre son chien-guide. Le dresseur est là pour donner les dernières consignes à Mary et de lui confier enfin « sa chienne ». Puis, soudain, des hurlements, une bousculade, des vitres qui explosent. Mary s’accroche désespérément au harnais de la chienne dont elle vient à peine de faire la connaissance.
Celle-ci, sans paniquer, descend les escaliers sans tirer,
franchis les portes coupe-feu et exécute calmement tout
ce qu’on lui a appris pendant les mois qu’a duré son éducation.
Mary et sa chienne seront parmi les dernières à sortir de la deuxième tour.
(« 30 millions d’amours » - REHA KUTLU-HUTIN)